vendredi 15 mai 2009

Réflexion personnelle

Comme, monsieur Robert Bibeau, qui est responsable de la mission concernant les ressources et didacticiels du Ministère de l’Éducation du Québec, je crois que les technologies de l’information et de la communication (TIC) au XXIe siècle sont de nouveaux outils permettant une aide supplémentaire à la réussite de nos élèves. Il est à noter que les différents moyens employés en classe comportent leurs apports et leurs limites.

Nous pouvons tirer profit des TIC dans l’atteinte des buts par le programme de formation de l’école québécoise (PFEQ). En effet, ceux-ci aident au développement des compétences transversales et disciplinaires. En utilisant des outils adaptés à l’élève, les enseignants rendent accessible une nouvelle porte d’entrée à l’acquisition des apprentissages. D’ailleurs, les TIC permettent de solliciter son intérêt et sa créativité et de mieux cerner celui-ci du XXIe siècle. Ils seront en mesure de poser un regard critique sur les intentions ou les informations lors de la réalisation d'un projet.

Les professeurs diversifient leurs ressources et leurs bagages didactiques en faisant valoir les TIC. De plus, les TIC aideront l’enseignant à partager leurs connaissances et accéder à une culture du réseau. (De Champlain)

En somme, l’autre côté de la médaille dans l’utilisation des TIC est nécessairement qu’il ne change en rien la valeur de l’enseignant. Il y sera essentiel afin de permettre la voie à l’apprentissage. Les technologies ont une limite, celle de ne pas être humain. De plus, les TIC sont des moyens de parvenir à des objectifs : telle la réussite de l’élève.


Concrètement c’est quoi?

Les élèves connaissent déjà certaines technologies comme Internet ou les sites de clavardages sans s’attarder à la sécurité de leurs identités. Ils utilisent l’ordinateur de façon ludique et parfois même, seulement l’essentiel des fonctions de certains outils. L’école se doit de jouer un rôle de prévention et d’éducation auprès de ceux-ci. (Laberge)

Les élèves connaissent les bavardoirs et ils s’expriment dans une langue presque étrangère. En tant qu’enseignants, les blogues pourraient être un bel exercice d’écriture dans un registre reconnu de la langue québécoise. Ainsi, ils développeraient la compétence écrire des textes variés dans le domaine du français. L’élève sera amené à poser une réflexion sur leur utilisation de la langue.

Ils peuvent rechercher les informations dans les bibliothèques car depuis leur préscolaire, les enseignants leur expliquent comment choisir leurs livres pour leurs projets. Sur Internet où elles sont de différentes sources, les élèves pourront intégrer une démarche de recherche qui sollicitera un protocole dit scientifique. En tant qu’enseignants, ils développent de nouveau la compétence lire des textes variés dans le domaine du français.

Dès lors, nos élèves sont déjà à l’affût des nouvelles consoles de jeux, ils peuvent apprendre l’anglais car la plupart de ces jeux sont anglophones. L’envie de réussir les étapes dans ce jeu les amène à réorganiser leur pensée et à structurer les bonnes informations. Ils cherchent le mot et ils assimilent. La motivation est un bénéfique moyen pour aider à la réussite des élèves.

Certains accessoires informatiques présentés en classe ou même faisant partie du quotidien doivent être bien utilisés. Le tableau blanc interactif(TBI) est un outil permettant d’intégrer à merveille les TIC et l’enseignement. Celui-ci se caractérise par un nouveau mode d’apprentissage interactif et touche particulièrement les garçons. (Miller) Toutefois, une utilisation restreinte n’aura pas les effets escomptés.

Finalement, l’enseignant doit être en mesure de sensibiliser les élèves à Internet, l’authenticité de la personne qui bavarde avec nous sur le NET. Afin de respecter le temps alloué et de ne pas perdre l’attention des élèves, ceux-ci doivent avoir des buts précis et des consignes claires lors d’un projet.